Une large concertation
- En 2015, la Corse a connu la plus forte augmentation du chômage depuis 2011 (22 000 chômeurs)
- 11% de la population active est concernée ; - Malgré l’augmentation du PIB, les revenus sont les plus faibles comparés aux régions françaises ;
- 60 000 personnes, soit 19% de la population insulaire, vivent sous le seuil de pauvreté avec moins de 970 euros par mois ;
- En trois ans le nombre d’allocataires du RSA a augmenté de 10% ;
- Les jeunes, les anciens, les femmes, les personnes les moins qualifiées sont les groupes les plus touchés par la pauvreté et la précarité.
La concertation avec les socio-professionnels, les syndicats, l’Université s’est poursuivie durant un an. Le Président de l’Assemblée de Corse a facilité les rencontres et les échanges afin de permettre aux différents partenaires de co-construire une solution en réponse aux réalités locales.
Des exemples existants
Ce travail s’est fondé notamment sur des exemples existants :
- La Réunion : une « charte pour l’emploi local » y a été signée par le Préfet, Pôle Emploi et neuf entreprises.
- La Polynésie : les lois de pays permettent l’adoption de mesures fondées sur la résidence, à compétences égales.
- La Nouvelle-Calédonie : priorité y est donnée à l’embauche des citoyens et, en cas de carence, il est possible de recruter des personnes qui y résident : Depuis moins de 3 ans si le secteur concerné est considéré comme connaissant d’extrêmes difficultés, depuis 3 à 5 ans en cas de difficultés importantes, depuis 5 à 10 ans en cas de difficultés.
- La Guadeloupe : un protocole entre l’Etat et les collectivités prévoit la signature d’une charte de l’embauche locale. Paris : la ville et le groupe Casino ont signé une charte de développement de l’emploi local visant à faciliter l’accès à l’emploi des parisiens.
Le dispositif issu des travaux doit permettre d’inciter le recrutement local, à compétences suffisantes, diminuant ainsi le taux de chômage des Corses et réduisant les phénomènes de précarité croissants dans l’île.
Cette charte se veut être un outil au service du développement économique, valorisant les talents de la Corse, en favorisant les recrutements locaux. Les opportunités d’emploi, les offres de formation et les potentialités de développement économique qui existent, doivent en effet bénéficier prioritairement à ceux qui possèdent leurs centres d’intérêts moraux et matériels en Corse.
Elle a vocation à être déclinée dans tous les secteurs et avec tous les acteurs du développement économique et de la formation qui agissent pour l’emploi : les organisations syndicales, patronales et salariales, les chambres consulaires, les organisations profession-nelles, les collectivités locales, les entreprises, les organismes de formation, l’Université, les associations, etc.
Tous les signataires de la charte s’engagent en faveur de la mise en pratique d’un certain nombre de principes horizontaux tels que la promotion de la langue corse ou l’égalité entre les femmes et les hommes.
Les signataires manifestent ainsi leur volonté de travailler ensemble pour contribuer au développement économique et social de la Corse.
- La Réunion : une « charte pour l’emploi local » y a été signée par le Préfet, Pôle Emploi et neuf entreprises.
- La Polynésie : les lois de pays permettent l’adoption de mesures fondées sur la résidence, à compétences égales.
- La Nouvelle-Calédonie : priorité y est donnée à l’embauche des citoyens et, en cas de carence, il est possible de recruter des personnes qui y résident : Depuis moins de 3 ans si le secteur concerné est considéré comme connaissant d’extrêmes difficultés, depuis 3 à 5 ans en cas de difficultés importantes, depuis 5 à 10 ans en cas de difficultés.
- La Guadeloupe : un protocole entre l’Etat et les collectivités prévoit la signature d’une charte de l’embauche locale. Paris : la ville et le groupe Casino ont signé une charte de développement de l’emploi local visant à faciliter l’accès à l’emploi des parisiens.
Le dispositif issu des travaux doit permettre d’inciter le recrutement local, à compétences suffisantes, diminuant ainsi le taux de chômage des Corses et réduisant les phénomènes de précarité croissants dans l’île.
Cette charte se veut être un outil au service du développement économique, valorisant les talents de la Corse, en favorisant les recrutements locaux. Les opportunités d’emploi, les offres de formation et les potentialités de développement économique qui existent, doivent en effet bénéficier prioritairement à ceux qui possèdent leurs centres d’intérêts moraux et matériels en Corse.
Elle a vocation à être déclinée dans tous les secteurs et avec tous les acteurs du développement économique et de la formation qui agissent pour l’emploi : les organisations syndicales, patronales et salariales, les chambres consulaires, les organisations profession-nelles, les collectivités locales, les entreprises, les organismes de formation, l’Université, les associations, etc.
Tous les signataires de la charte s’engagent en faveur de la mise en pratique d’un certain nombre de principes horizontaux tels que la promotion de la langue corse ou l’égalité entre les femmes et les hommes.
Les signataires manifestent ainsi leur volonté de travailler ensemble pour contribuer au développement économique et social de la Corse.